Anatomie d’un parcours

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Le jeu de golf se pratique sur un parcours. Un parcours de golf est un terrain dont les limites ont été strictement définies. Toute surface qui se trouve à l’extérieur de ces limites est hors limites.

parcours de golf
Un parcours de golf est un espace bien délimité.
Ici le Golf de Vittel Mont-Saint-Jean

La zone générale inclut la totalité du parcours sauf 4 zones particulières.

Les zones particulières. Au nombre de quatre, elles ne font pas partie de la zone générale :

  • la zone de départ d’où le joueur doit commencer le trou en tapant son premier coup.
  • les bunkers qui bénéficient de dispositions particulières concernant la présence de sable et les possibilités de dégagement. (voir l’article consacré aux bunkers)
  • les zones à pénalité délimitées par des piquets rouges ou jaunes. Elles peuvent aujourd’hui comprendre toutes les zones que le Comité décide de marquer ainsi : ravins, zones désertiques, zones dangereuses… (voir l’article consacré aux zones à pénalité)
  • le green.
C’est dans la zone générale que se déroule la majeure partie du jeu. Pour chaque trou nous y trouvons donc tous types de terrains, le fairway, le rough, mais aussi les arbres et tous les éléments qui poussent ou sont fixés.

Une balle ne peut reposer que dans une zone

La zone du parcours où repose la balle d’un joueur a une influence sur les Règles qui s’appliquent en jouant la balle ou en se dégageant.
Une balle est toujours considérée comme reposant dans une seule zone du parcours.

• Si une balle est à la fois dans la zone générale et dans une des quatre zones particulières, elle est considérée comme reposant dans cette zone particulière.

• Si une balle est à la fois dans deux zones particulières du parcours, elle est considérée comme reposant dans la zone particulière qui vient en premier dans l’ordre : zone à pénalité, bunker, green.
parcours de golf

Il faut en plus tenir compte des zones de jeu interdit. Zones définies par le Comité pour toutes sortes de raisons : protéger la faune, une plante particulière, une zone humide sensible, des parterres de fleurs… elles entrent dans l’anatomie d’un parcours de golf.

Normalement ces zones doivent être délimitées de manière différentes des zones à pénalité (piquets rouges et jaunes) et des zones en condition anormale (piquets bleus). Les instances préconisent l’utilisation de piquets verts ou selon les cas de piquets rouges, jaunes ou bleus dont le haut est peint en vert.
Quand des zones de jeu interdit existent, aucun joueur ne peut y entrer pour jouer sa balle si elle y repose.
Il peut être totalement interdit d’y pénétrer, même pour récupérer une balle. Il est donc obligatoire de prendre un dégagement.
Jouer d’une zone de jeu interdit entraîne une sanction immédiate de 2 coups. Rejouer une deuxième fois c’est 2 coups de pénalité supplémentaires… ce qui fait 4 ! Mais parfois il est possible d’en sortir gratuitement !
Les conditions de dégagement d’une zone de jeu interdit ne sont pas vraiment simples, surtout quand celle-ci jouxte ou est incluse dans une zone à pénalité. Ces conditions sont essentiellement précisées dans les règles :
14 (jouer d’un mauvais endroit),
– 16.1f (Dégagement obligatoire de l’interférence par une zone de jeu interdit dans une condition anormale du parcours.),
– 17.1e (Dégagement obligatoire pour l’interférence d’une zone de jeu interdit dans une zone à pénalité).

Si vous recherchez « zone de jeu interdit » dans le Guide officiel des règles vous obtenez 96 occurrences. Nous sommes loin de l’anecdotique !