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Quand nous débutons le golf nous nous ruons tous vers l’apprentissage de la technique. C’est une bonne précaution ! Puis, plus tard nous découvrons que la technique ne fait pas tout. C’est alors que surgit un concept supplémentaire : le mental du golfeur !
Le mental est un peu l’Arlésienne des golfeurs : tous en parlent mais beaucoup ne savent comment l’aborder. À ce stade il convient donc de se poser une question préalable : le mental au golf pourquoi faire ?
« Le golf est 95% mental. Lorsqu’on joue mal, on n’a pas besoin d’un pro mais d’un psy » (Mark Twain)
« Le golf est 100% mental et 100% technique ! » (Ben Hogan)
Vous avez le choix des citations… et il y en a d’autres. Si la seconde établit un équilibre entre technique et mental encore faudrait-il y ajouter le physique pour respecter les trois composantes qui déterminent le golf de chacun : la technique, le mental et le physique. Et souvenons-nous que la plus faible de nos capacités limitera les deux autres.
Qui n’a pas entendu un golfeur raconter qu’il loupe toujours son départ sur le trou numéro 1. Il prétend n’avoir pas assez de force mentale pour résister aux regards qu’il sent peser sur lui. D’accord mais le même oublie de dire qu’il rate aussi ses départs du 2, du 3… Dans ce cas, le problème n’est pas mental mais technique.
Il ne faut donc pas faire porter au compartiment « mental » ce qui relève du « technique ».
Comment aborder le mental au golf ?
Parler de mental n’a de sens que dans la durée du jeu et ce pour trois raisons :
1 – Un swing de golf dure au maximum 3 secondes. Pour un golfeur moyen qui joue 100, son temps effectif de jeu est de 5 minutes ! Sur une partie de 4 heures il lui reste 3h et 55 min pendant lesquelles il va continuer à jouer au golf dans sa tête. Il gamberge et c’est précisément là que son mental peut avoir un effet positif ou négatif.
2 -En réalité le jeu de golf ne laisse que peu de répit au joueur. Chaque coup compte, les obstacles, sournois, guettent. Chaque coup est unique et se construit sur une page blanche. Il est donc nécessaire de mobiliser en soi des ressources et de faire des choix. Et il n’est pas toujours aisé mentalement de faire 100 choix à la suite. Un toutes les deux minutes en gros pendant une partie. C’est là où il convient d’être solide.
3 – Contrairement à d’autres sports qui permettent d’évacuer le stress dans un effort physique, le golf n’offre pas cette possibilité. Même si le swing nécessite de développer de l’énergie pour donner un maximum de vitesse à la tête du club, il n’a pas une existence suffisamment longue pour nous débarrasser de notre stress. Et tout au long de la partie ce dernier s’accumule, comme la vapeur d’eau dans un cocotte minute.
Le mental est un tout à entrées multiples
Le mental dont nous avons besoin au golf ne se résume pas à savoir maîtriser nos émotions. C’est important certes mais il faut aller au delà.
Au golf le plus grand pourvoyeur de mauvaises cartes est le stress. Il faut savoir le reconnaître, le prévenir et le chasser s’il s’installe.
Au golf il faut absolument savoir centrer son attention sur son jeu et ne pas laisser les trous passés perturber la suite du parcours. Il faut jouer dans le temps présent.
Au golf il faut maîtriser, son alimentation, son pas, son temps, ses capacités de réflexion et d’analyse.
Tout celà s’acquiert en apprenant à respirer, à marcher tête haute d’un pas régulier, ni trop lent ni trop rapide, à relâcher ses muscles…
Pour nous accompagner nous pouvons miser sur la sophrologie, le Qi Gong ou la méditation en pleine conscience vers laquelle va ma préférence.
C’est à ce prix que nous pourrons acquérir la régularité de jeu derrière laquelle nous courrons tous !
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