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Non les mauvais greens ne sont pas des greens en mauvais état. Ce sont tout simplement les greens sur lesquels notre balle ne devrait jamais reposer.
Selon les définitions est considéré comme mauvais green : « Tout green sur le parcours autre que le green du trou joué par le joueur.
Les mauvais greens comprennent :
– Le green de tous les autres trous que le joueur ne joue pas à ce moment-là,
– Le green normal d’un trou où un green temporaire est utilisé, et
– Tous les greens d’entraînement pour le putting ou les approches, à moins que le Comité ne les exclue par une Règle locale. »
Hélas pour nous, impossible d’affirmer que notre balle n’ira jamais sur un mauvais green. Pour éviter le genre de mésaventure illustrée par l’image ci-dessus il faut éviter de jouer depuis un mauvais green.
les règles nous expliquent comment sortir proprement de cette situation.
1 / Il est clairement interdit de jouer depuis un mauvais green.
Le joueur encourt une pénalité de deux coups pour jeu d’un mauvais endroit.
2 / Tous les mauvais greens font partie de la zone générale du parcours.
C’est important car quand il est va falloir prendre un dégagement pour balle sur un mauvais green, nous devrons nous dropper préférentiellement dans la zone générale. Pas dans les bunkers, ni les zones à pénalité, ni le départ ou le green du trou que nous sommes en train de jouer.
3 / En cas d’interférence avec un mauvais green il est obligatoire de prendre un dégagement.
Ce dégagement est gratuit. Il doit se faire selon le schéma ci-dessous tel que décrit par la règle 13.1f
Notons que la règle précise : « Pas de dégagement quand il est clairement déraisonnable de jouer la balle. Il n’y a pas de dégagement selon la Règle 13.1f lorsqu’une interférence existe uniquement parce que le joueur choisit un club, un type de stance ou de swing, ou une direction de jeu qui sont clairement déraisonnables dans ces circonstances. »
Par exemple nos pieds sont de toute évidence sur le mauvais green, mais avec ce stance nous jouons manifestement dans une mauvaise direction.
Cette clause du « clairement déraisonnable » se retrouve souvent dans les règles de golf. Elle a pour objet de décourager les petits malins qui cherchent toutes les combines possibles pour contourner les règles.
4 / Il existe des cas particuliers
Ces cas particuliers doivent faire l’objet d’une règle locale qui doit être portée à la connaissance des joueurs.
• Green temporaire.
Le green qui a été remplacé reste un mauvais green et un dégagement gratuit pour interférence doit être pris.
• Interférence pour le stance.
Pour de multiples raisons le Comité peut refuser le dégagement d’un mauvais green quand seule existe une interférence de stance.
Deux exemples :
1 – La balle est au bord d’un mauvais green mais à l’extérieur.
Le Comité peut décider que « L’interférence n’existe pas si un mauvais green interfère uniquement avec le stance du joueur.
2 – Deux trous se partagent un même vaste green et le Comité décide de diviser le green. Dans ce cas le Comité peut choisir de ne pas exiger d’un joueur dont la balle est sur le green du trou en train d’être joué de se dégager quand son stance est sur l’autre green.
• Collier d’un mauvais green.
Il peut arriver que la configuration du terrain amène plusieurs fois des balles à finir leur course sur le même green proche. Pour éviter que le bord de ce green soit endommagé par des dégagements fréquents dans la même zone le Comité peut exiger que les joueurs prennent comme référence un point le plus proche de dégagement complet modifié (plus loin) qui évite toute interférence avec le mauvais green, avec son collier ou ses abords immédiats.