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Mis à jour le 26 février 2021
Depuis la parution de l’article « Power pose et gestion du mental » plusieurs personnes m’ont demandé quelles différences il pouvait y avoir entre l’ancrage PNL (Programmation neuro-linguistique) et les Power-Poses.
La boîte à outils de la PNL

Il faut considérer la PNL (programmation neuro-linguistique) comme un boîte à outils permettant d’intervenir dans le domaine psychologique à des fins thérapeutiques. Dans les années 1970 quand les fondateurs de la PNL, Richard Bendler et John Grindler (tous deux américains) inventent le concept, ils « font leur marché » chez plusieurs psychothérapeutes réputés qui utilisent des techniques donnant de bons résultats.
Ils observent leurs méthodes, tentent d’en déterminer les conditions de réussite et les reproduisent au mieux.
La démarche est purement pragmatique. La PNL ne s’embarrasse pas de considérations scientifiques. Elle ne tente pas d’expliquer avec des arguments physiologiques les résultats qu’elle obtient.
L’ancrage est un des outils de la PNL (voir sur ce blog l’article qui propose une adaptation de la technique au golf). Il fonctionne en créant une mémorisation, un peu comme un réflexe conditionnel de type pavlovien (Pavlov et le chien qui salive quand il entend la cloche qui annonce le repas). Au delà d’un simple réflexe l’ancrage PNL se veut un outil d’amélioration personnelle.
Il serait trop long d’entrer ici dans les détails de la technique de l’ancrage. Si vous êtes intéressés je vous conseille un article paru sur le site de l’Institut Repères qui forme et regroupe des techniciens, des praticiens et des maîtres-praticiens en PNL.
L’alibi scientifique des power-poses

Je ne vous rejoue pas l’article que vous pouvez lire ici. Pour faire court. Il semble que certaines attitudes, notamment celle qui consiste à poser ses mains sur ses hanches comme les super-héros américains, auraient une influence positive sur notre psychisme.
En 2010, une équipe de chercheurs des université américaines de Columbia et Harvard dirigée par Amy Cuddy a voulu comprendre pourquoi.
Leur conclusions affirmant que les puissance-attitudes influaient sur la production de deux hormones : le cortisol et la testostérone sont aujourd’hui largement discutées. Or Amy Cuddy refuse d’entrer dans la discussion et campe sur ses positions.
Toutefois personne ne conteste que certaines attitudes peuvent augmenter la confiance en soi. Est-ce une erreur d’avoir cherché à comprendre pourquoi ? Certainement pas ! Est-ce une erreur de refuser la contestation ? Absolument oui !
Ancrage PNL versus Power-Poses
Alors, quelles différences entre l’ancrage PNL et les Power-Poses ?
D’un côté, avec la PNL, nous prenons dans un ensemble de techniques éprouvées un moyen de mémoriser et de rappeler à la demande un état interne positif. Nous sommes à la fois le producteur, la mémoire et le bénéficiaire de l’état interne.
De l’autre, avec les power-poses, nous ne sommes que l’utilisateur ponctuel d’une attitude externe copiée et non éprouvée.
Au bout du compte si les résultats sont au rendez-vous, pourquoi s’en priver ? Mais l’hypothèse d’une action sur la production de cortisol et de testostérone reste à vérifier !